Les voyages
L’Islande en hiver
A la poursuite des aurores boréales …
Un vieux rêve ….. apercevoir ce fantastique et éphémère phénomène dans le ciel froid des pays nordiques qu’est l’aurore polaire.
Notre voyage commance début février. Le survol du nord de l’Ecosse nous laisse
apercevoir quelques beaux paysages avant le grand saut sur l’océan. L’arivée à
Reykjavik sur la piste couverte de neige nous met aussitôt dans l’ambiance.
Sur le chemin de
notre hôtel, nous
longeons le port de
Reykjavik dans
lequel les bateaux
se serrent entourés
de glace.
Dehors il fait -8° en
ce milieu d’après
midi et une bise
bien présente nous
rapelle que nous
sommes sous les
65° de latitude nord
!
Malgré la fraîcheur
nous partons pour une visite de la ville … Les routes et les rues sont couvertes de
neige et de glace mais la circulation est tout à fait normale.
Nous arrivons sur le
frond de mer alors
que la nuit tombe.
En longeant la
longue plage nous
arrivons au célèbre
monument, le Sun
voyageur ou le
voyageur du soleil.
Cette sculpture, réalisée en 1990 par Jón Gunnar Árnason en
acier évoque la silhouette d'un bateau viking ( un drakkar )
qui se dirige vers le soleil quand celui-ci se couche.
Nous continuons vers le centre ville de Reykjavik et son artère principale, la rue
Laugavegur, centre animé de la ville avec ses nombreux commerces, bars,
magasins de
souvenirs et autres
restaurants.
Nos pas nous
conduisent face à
l’église de
Hallgrímskirkja.
Véritable symbole de Reykjavik, cette église domine la capitale islandaise depuis
maintenant plusieurs décennies. L’architecture de l’Hallgrímskirkja est très
particulière et étonne les visiteurs qui la découvrent. Pourtant même si ce lieu
culte est en béton, il célèbre la beauté de l’Islande et de ses paysages, notamment
de ses orgues basaltiques et de ses glaciers.
Le crecle d’or.
Première journée de notre périple qui, par la route N° 1 va nous conduire de Reykjavik à Akureyri.
Le jour se lève à peine et nous sommes sur les rives du lac
Þingvallavatn ( ou Thingvallavatn ) dans le parc national de Thingvellir.
Le parc est situé dans une vallée de rift due à la séparation de 2
plaques tectoniques, avec des falaises rocheuses et des fissures
comme l'immense faille de l'Almannagjá.
La faille d'Almannagjá est le principal site historique d'Islande
puisque les premiers Islandais, profitant de l'acoustique du lieu, ont
proclamé en 930 la formation du premier État islandais et la
constitution de leur Parlement.
La faille d’Almannagjà fait plusieurs kilomètres de long ( 7,7 km et profonde de
40 m par endroit). Elle débute au pied d’un ancien volcan : l’Ármannsfell et se
termine par une série de failles recouvertes par l’eau des lacs.
Son bord occidental forme une falaise de plusieurs mètres de haut. Son bord
oriental est quand à lui formé d’imposants blocs de roches basculés.
Pour le côté géologique, Pingvellir permet d’étudier avec une grande facilité la
tectonique des plaques, car à cet endroit le rift s’écarte de 3 à 4 mm par an et
s’enfonce de 0,4 mm par an. La zone, à cheval entre l’Amérique et l’Europe, est
aussi régulièrement soumise à des séismes même si ceux-ci ne sont pas très
violents.
Deuxième étape du Cercle d’Or, la cascade de Gullfoss ( litéralement Chutes
d’or ), une des plus belles et des plus populaires d’Islande. Ici, nous sommes
les témoins de l’incroyable puissance que déploie une rivière glaciaire qui fait
une chute de 32 m en deux colonnes d’eau.
C’est la rivière Hvítá, provenant du Langjökull au nord, qui va créer la chute
d’eau de Gullfoss. Elle va alors se jeter dans une fissure étroite et profonde
d’où elle chute de 32 m (pour 70 m de large). Cependant, l’eau tombe en
deux étapes, le premier saut étant de 11 m et le second de 21 m. On
remarque aussi un changement de direction entre la première chute et la
seconde, ce qui donne à la cascade son caractère si particulier.
Dernière étape sur le Cercle d’Or dans la zone géothermale de Haukadalur, où se
trouvent les sources chaudes Strokkur et Geysir (cette dernière étant à l’origine du
mot même de «geyser» qui désigne toutes les sources chaudes similaires à travers
le monde).
Les éruptions du Strokkur se produisent toutes les cinq à dix minutes et peuvent atteindre jusqu’à 20 m de haut.
Notre deuxième journée commence en longeant la magnifique Côte Sud en direction de la cascade de Seljalandsfoss, une des plus hautes
formations naturelles d’Islande avec ses 65 m de haut. Sa particularité est la
possibilité de passer derrière ! mais en hiver avec la glace … impossible.
A quelques kilomètres de là, une autre cascade, tout aussi belle, Skógafoss,
l’une des
chutes
d’eau les
plus
imposantes
du pays
avec ses 25
m de large
et ses 60 m
de haut.
Une vieille
légende
locale
raconte que
le premier
Viking arrivé dans la région aurait enterré un trésor dans une
grotte
située derrière son infranchissable rideau d’eau.
Après une courte marche à
pied nous arrivons en vue du
glacier Sólheimajökullu.
Pour finir la journée alors que la nuit est bien tombée nous nous rendons à la
plage de sable noir de Reynisfjara. Plage cernée de falaises aux colonnes
basaltiques noires.
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