Au programme : Le Chopicalqui par l'arête ouest et l'Alpamayo par la voie Ferarri. Départ le 12 juin de Marseille pour atterrir à Lima le soir même. Après une nuit dans la capitale du Pérou nous prenons le bus pour Huaraz en journée cette fois, pour profiter du paysage. Nous arrivons à Huaraz alors que la nuit tombe et, comme en 1997, nous logeons à la Cabaña. Comme maintenant à notre habitude nous consacrons les trois premiers jours en ville à notre acclimatation ainsi qu’aux dernières courses pour préparer nos 23 journées en montagne. Le minibus nous conduit, via Yungay dans le vallée de Llanganuco, vallée que nous avions découverte lors de notre expédition en 1997. Nous installons notre premier camp de base non loin du lac (3.850 m), ce qui nous permettra de belles soirées de pèche à la truite. De cet idyllique point de base nous enchainerons les randonnées autant pour découvrir les différentes vallées qui s’y rattache que pour continuer notre acclimatation à la haute montagne.Après une randonnée sur le sentier conduisant au camp de base du Pisco où nous nous arrêtons vers les 4.200 m nous continuons dès le lendemain par une incursion en direction de la lagune 69 (4.600 m), lagune que nous avions aperçu lors de notre camp au Pisco en 1997. l’ensemble du groupe grimpe sans souci jusqu’à cette altitude.Deux jours après c’est le sommet du Yanapacha ( 5.315 m) qui est notre objectif. Parti de nuit, nous progressons sans encombre jusqu’au glacier. Nous ne prenons pas le chemin “classique” du sommet et optons pour une variante en mixte … Après un final dans un couloir rocheux des plus délicat nous butons , vers 5.250 m, sur une paroi rocheuse très délitée qui ne nous permet pas d'atteindre la cime. Mais le panorama qu'il nous offre nous fait vite oublier les 60 mètres manquants. Du glacier la vue sur les montagnes environnantes est fantastique ! de gauche à droite : Le Chopicalqui, les deux sommets du Huascaran, les trois pointes du Huandoy, le Pisco et le Chacraraju.
La maxime vérifiée . . . "jamais deux sans trois" ......
Expéditions
La phase d’acclimatation terminée, nous quittons le camp de base de llanganuco pour celui du Chopicalqui. Au petit matin les ânes sont au rendez-vous et une petite matinée de marche suffit pour nous amener au camp de base du Chopicalqui (4.350 m). Le jour suivant, au petit matin, une couche de neige recouvre les tentes. Nous montons tout de même vers un pic anonyme (5.200 m) sur la longue arête nord-est du Chopicalqui que nous surnommerons “le Rocoto”. Le surlendemain nous partons avec quatre jours d'autonomie pour le camp moraine à 4.900 m. Le temps est toujours médiocre mais nous avons espoir d'un revirement météo. Depuis que nous sommes au camp de base du Chopicalqui nous n’avons pas passé un seul jour sans une chute de neige et des températures hivernale ! C’est tous ensemble que nous effectuons cette première étape entièrement rocheuse le long des raides et abruptes moraines. Nous installons le camp 1 sur la dernière terrasse à quelques dizaines de mètres du glacier afin de nous garantir l’approvisionnement en eau.Au matin, déception ! Les sommets sont toujours sous les nuages et comme tous les matins, une couche de neige fraîche vient blanchir le paysage. Nous préparons les sacs et en anticipant sur le retour du soleil nous prenons pied sur le glacier.